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Calendrier de l'avent : Jour 7 : Inspiration


Coucou les inspiré(e)s,


Je commence souvent mes Newsletters avec ces quelques mots. S’il y a bien un sujet dont parlent ceux qui écrivent, c’est l’inspiration. L’inspiration, c’est vraiment quelque chose qui ne se commande pas. Dans mon cas, j’ai parfois plein d’idées qui arrivent pêle-mêle, mais si je ne les note pas, c’est l’horreur, je les perds dans les méandres d’une forme d’amnésie. Parfois je peux rester plusieurs jours sans avoir d’idée, mais c’est assez rare. Souvent j’ai des idées, mais elles sont incomplètes. Une histoire ne s’improvise pas, il y a un début, un déroulement et une fin. Je vous renvoie à plusieurs articles que j’ai écrits sur la structure du récit. Je pense même avoir fait une vidéo sur ma chaîne YouTube.



Sinon d’où me vient mon inspiration ?

Je dois avouer qu’en général mon inspiration vient de mes rêves. J’ai des rêves très détaillés qui se déroulent un peu comme les épisodes d’une série. Parfois quand un épisode n’est pas fini, il reprend le lendemain. C’est vraiment étrange.

Mais parfois, c’est la vie de tous les jours qui m’inspire. Aujourd’hui, je suis allée dans mon Centre Commercial préféré. Il y fait bien chaud et j’aime le parcourir en regardant les vitrines garnies de décorations de Noël plus belles les unes que les autres. En plus, depuis la pandémie, on est loin de la foule qui se ruait dans les magasins en mode marathon pour acheter les derniers cadeaux. Non, ici, pas trop de gens, quasiment personne dans mes magasins préférés. C’est dommage pour nos commerçants. En général, j’achète dans l’artisanat local, mais parfois, il m’arrive de faire quelques exceptions. Ici c’était pour le cadeau de mon neveu et pour quelques courses vestimentaires de dernière minute pour préparer mon voyage au Mexique.

Le quotidien est vraiment une source inépuisable. Observer les gens dans les magasins, leur imaginer une vie pourrait remplir tout un recueil de nouvelles. J’aime bien faire ça dans le train ou dans la salle d’attente du vétérinaire ou du médecin.

Et se promener sur un marché, c’est encore mieux ou pendant que l’on attend à la poste ou à la friterie du coin. J’ai hâte de faire l’exercice à l’aéroport. Intarissable, je vous dis.

Parfois, je m’installe quelque part et je décris tout ce que je perçois à travers mes 5 sens : tout ce que je vois, je sens, j’entends, ce que je pourrais toucher. Bon parfois pour le goût c’est un peu plus compliqué. C’est l’idéal pour réaliser des descriptions bien complètes.

Un truc aussi (bon OK c’est indiscret) c’est d’écouter les conversations des autres dans un bar ou un restaurant par exemple.

Un truc qui marche aussi c’est l’écriture spontanée. Je remplis une ou plusieurs feuilles de mots ou de phrases sans me tracasser de l’orthographe, de la forme, de la conjugaison. Il faut beaucoup écrire mal pour en tirer quelque chose de bien et d’exploitable.

Quelque chose qui peut aussi m’inspirer ce sont les paroles des chansons ou certains dialogues de films ou de séries.

Les souvenirs aussi, fournissent une excellente matière, les bons comme les mauvais.

Et j’adore par-dessus tout donner la parole à des acteurs improbables comme des objets ou des animaux.

Parfois, mais c’est rare en ce moment, l’actualité ou des articles de magazine peuvent m’inspirer. Il y a parfois des témoignages qui peuvent amorcer une idée de récit.

Bien sûr, il y a la lecture d’autres livres, mais ils m’inspirent souvent plutôt pour la forme que pour le fond.

Une source d’idées peut aussi venir d’une peinture ou d’une sculpture voire même d’un dessin.

Et quand tout cela ne marche pas, je fais tout simplement autre chose. Je marche, je danse, je brode, mais j’évite de rester devant mon écran blanc.


Et vous ? Comment trouvez-vous votre inspiration ? N’hésitez pas à partager.


Nola


Sarah a ramené Louis et les filles dans la maison. Elle prend Églantine dans ses bras et signale qu’elle va la changer. Alain prend la relève et sert une tournée de chocolat chaud. Quand Sarah revient avec une Églantine toute propre, elle sent que les battements de son cœur se sont enfin calmés. Louis est beaucoup plus calme que d’habitude, mais il est souriant et il charrie les filles, ce qui est bon signe. Et puis Alain la ausculté et a dit qu’il allait parfaitement bien. Emeline continue à jouer les interprètes avec une multitude de « Nola dit que… » Sarah la laisse faire, elle est épuisée nerveusement.


Sarah est fatiguée, elle emmène Églantine dans le salon et s’assied quelques instants dans le grand sofa qui trône dans la grande pièce circulaire.

Alain doit prendre congé. Un appel du commissariat lui indique qu’il doit passer pour une urgence. Sarah lui demande s’il peut en profiter pour rapporter le bracelet de Nola s’il en a l’autorisation en argumentant que la petite à l’air de beaucoup y tenir. Alain acquiesce et avant de partir, il lui dépose un baiser sur le front ainsi que sur le front d’Églantine.

— À tout à l’heure.

Nola, Emeline et Louis terminent leur chocolat puis ils viennent rejoindre Sarah au salon. — Toi tu es fatiguée et c’est de ma faute, dit Louis embarrassé.

— Mais non, mon chéri ne t’inquiète pas ça va passer.

— Nola dit que tu dois dormir... Dis Emeline en regardant Nola.

Nola se penche en avant et touche le genou de Sarah, elle clique à peine des yeux et Sarah tombe endormie....

Le trio récupère Églantine et l’installe en sécurité sur le tapis du salon.

Ils asseyent tous les 3 autour d’Églantine qui babille gentiment et une conversation animée commence sans qu’il n’y ait le moindre son qui sorte de leurs bouches.


À suivre...






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